Láska

République tchèque

* "amour" en Tchèque

" Je t'aime "
Quelques précisions sur cette langue

Le tchèque (« čeština » en langue tchèque) fait partie des langues slaves occidentales, avec le kachoube, le polonais, le slovaque et le sorabe, branche de la famille des langues indo-européennes. Il est principalement parlé en République tchèque, ce qui représente environ onze millions de locuteurs.
Le tchèque est très proche du slovaque et, à un moindre degré, du polonais et du ruthène. La plupart des adultes tchèques et slovaques sont capables de se comprendre mutuellement sans difficulté. En effet, ils ont été, à l’époque de la Tchécoslovaquie, en contact permanent avec les deux langues par l’intermédiaire de la radio et de la télévision nationale. Les écoles également proposaient aux enfants des contes dans la seconde langue pour les familiariser. Chacun était bilingue jusqu’à la partition de la Tchécoslovaquie le 1er janvier 1993.
Le tchèque est régi par l’Institut de la langue tchèque. Le tchèque est l’une des 24 langues officielles de l’Union européenne.

Quelques références littéraires et cinématographiques

OSTRE SLEDOVANÉ VLAKY
(DES TRAINS ETROITEMENT SURVEILLÉS)

JIR MENZEL (1966)

(Prix du meilleur film en langue étrangère) – Adapté d’un roman de Bohumil Hrabal – Josef Somr (Hubicka) Vlastimil Brodský (Zenicek),Vacláv Neckar (Milos), Vladimir Valenta (le chef de station), Nada Urbánková (Victoria).

Pendant la Seconde guerre mondiale Milos est promu adjoint au chef de station dans une petite gare de Bohème en Tchécoslovaquie. Sa nouvelle fonction lui permet de rencontrer assidument Masa, la jolie contrôleuse. Il lui donne rendez-vous mais, timide et doutant de sa virilité, il ne sait pas comment s’y prendre pour la séduire alors qu’elle est prête à s’offrir à lui. Désespéré, il tente de se suicider. Mais une bonne fée va arriver pour lui faire oublier ses craintes. Un soir Victoria, une jolie voyageuse, doit passer la nuit dans la gare pour attendre sa correspondance…

LÁSKY JEDNÉ PAVLOVLÁSKY
(LES AMOURS D’UNE BLONDE)

MILOŠ FORMAN (1965, noir et blanc)

(Oscar du meilleur film étranger en 1967) – Hana Brejchová (Andula), Vladimír Pucholt (Milda), Vladimír Mensík (Vacovsky), Jirií Hrubý (Burda)

Non loin de Prague, dans la petite ville de Zruc, se trouve une usine de chaussures où les ouvrières sont plus nombreuses que les hommes. Elles s’ennuient et cela peut nuire à leur moral donc à leur efficacité. Le comité d’entreprise obtient de l’armée l’implantation d’un cantonnement militaire à proximité. Un soir de bal, Andula et ses deux amies sont draguées par trois soldats. Mais Andula est attirée par Milda, le pianiste de l’orchestre, ils passent la nuit ensemble. Milda lui fait de vagues promesses, ce qui la décide à le rejoindre un soir à Prague. Milda rentre au petit jour, tout surpris de trouver Andula endormie dans son lit… Le dénouement amoureux sera-t-il heureux ou suivi d’un désenchantement ? A travers la jeunesse c’est aussi un portrait critique de la société étatique de l’époque.

PUSINKY (DEMOISELLES)

KARIN BABINSKÁ (2007)

Filip Blazek (Marek), Marie Dolezalova (Iska), Sandra Novakova (Karolina), Petra Nesvacilová (Vendula), Oldrich Hajlich (Vojta)

Lors des vacances d’été trois jeunes adolescentes, Vendula, Karolina et Iska, touts trois le bac en poche, décident d’aller à Amsterdam en auto-stop. Votja, le petit frère d’Iska, les accompagne. L’escapade, rythmée par des abus (alcool, sexe..) ne se passe pas comme prévu. Vendula cherche à avoir confiance en elle pour séduire les garçons. Karolina multiplie sans états d’âme les relations sexuelles et amoureuses. Quant à Iska, elle est amoureuse de Karolina, qu’elle considère comme sa meilleure amie. Au cours de dix jours passés sur les routes, elles vont se découvrir… Elles expriment toutes les trois les difficultés, les joies et les angoisses liées à leur âge.

PROTEKTOR (PROTECTOR)

MAREK NAJBRT (2009)

Marek Daniel (Emil), Klára Melísková (Vera), Tomás Mechácek (Petr), Matthias Brandt (Directeur), Martin Mysicka (Franta)

L’histoire se situe pendant la Seconde guerre mondiale en Tchécoslovaquie sous l’occupation allemande et elle montre jusqu’où on peut aller pour protéger ceux que l’on aime. Emil, journaliste radio tchèque doit se mettre au service de l’armée allemande, en tant qu’animateur d’une radio de propagande, si il veut que sa femme Hanna, une belle actrice juive, ne soit pas inquiétée. Leur vie, bien sûr, va être mise à l’épreuve. Le régime nazi exige d’Emil une collaboration plus étroite et dans ce contexte sa relation avec sa femme devient de plus en plus difficile et ils se mettent tous les deux en danger.

LIDICE

PETR NIKOLAEV (2011)

Karen Roden (Fantišek Sima), Zuzana Fialová (Marie), Ondrej Novák (Karem), Zuzana Bydzovska (Anezka Símová), Marek Adamczyk (Václav Fiala)

S’agit-il d’un film d’amour ? Non. Mais j’ai quand même choisi de vous en parler pour deux raisons : son histoire m’a bouleversée et elle se rattache, d’une manière aussi inattendue que dramatique, à une lettre d’amour. Ce film historique retrace, à partir de faits réels et méconnus, la destruction de Lidice, un village de Bohème, par les nazis en 1942. Ce drame survient après la découverte d’une simple lettre d’amour, tombée dans de mauvaises mains, évoquant une fausse activité de Résistance et qui, mal interprétée, fera croire aux nazis que l’attentat contre Heydrich a été fomenté à Lidice. Les représailles ne se feront pas attendre… Fantišek Sima, habitant de Lidice, est envoyé en prison après une dispute familiale survenue à l’occasion d’un mariage. Pendant son incarcération un autre habitant, Vàclav Fiala, adresse une lettre d’amour à sa maîtresse où il lui confie, pour grandir son image auprès d’elle, qu’il est un membre de la Résistance. En juin 1942 Reinhard Heydrich, l’un des officiers SS les plus hauts gradés, meurt à Londres des suites d’attentats perpétrés par des résistants tchèques parachutés dans la capitale britannique (opération Anthropoïd). Au cours d’une enquête, la Gestapo découvre la lettre d’amour où Fiala évoque son supposé héroïsme dans la Résistance. Les nazis décident de détruire son Lidice, son village. Les hommes sont tous fusillés, les femmes et les enfants sont envoyés en camp de concentration. Le seul survivant de ce drame est Fantišek. Personne n’a eu le courage de lui raconter les faits, il les découvrira à sa sortie de prison.

DONSAJÑI (THE DON JUANS)

JIRI MENZEL (2013)

Jan Hartl (Vítek), Libuse Safránková (Markétka), Martin Huba (Jakub), Joirina Jirásková (Jirina)

Vítek dirige une petite troupe d’opéra régionale et souhaite monter le Don Giovanni de Mozart. C’est un curieux personnage, il n’aime pas beaucoup l’opéra mais éprouve une fascination pour les sopranos. Il engage son vieil ami, un célèbre baryton, qui rentre des Etats-Unis pour tenir le rôle du Commendatore. Markétka, une jeune femme qui apprend le chant, dirige une chorale d’enfants. Les répétitions commencent, les personnages se croisent et les destins des trois protagonistes vont étrangement avoir un lien…

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