KJÆRLIGHET

* "amour" en Norvégien

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" Je t'aime "
Quelques pré­ci­sions sur cette langue

Le nor­vé­gien (norsk en nor­vé­gien) est une langue ger­ma­nique par­lée en Nor­vège, elle a pour racine his­to­rique le vieux nor­rois, qui était pra­ti­quée depuis le Moyen Âge dans les pays scan­di­naves par les Vikings. Le vieux nor­rois est aussi l’an­cêtre direct du danois et du sué­dois modernes et a exercé une influence sen­sible sur l’an­glo-saxon pour for­mer l’an­glais ; en France, il a fourni au vieux nor­mand cer­tains élé­ments de voca­bu­laire.
Le nor­vé­gien actuel com­porte en réa­lité un grand nombre de dia­lectes qui dif­fèrent autant entre eux que le danois ou le sué­dois n’en dif­fèrent.

Il existe deux stan­dards concur­rents à l’écrit :

le bokmål (lit­té­ra­le­ment « langue des livres », héri­tier du riksmål (lit­té­ra­le­ment « langue du royaume ») c’est-à-dire du nor­végo-danois/dano-nor­vé­gien (norsk-dansk/dansk-norsk) éla­boré pen­dant la longue période de domi­na­tion danoise ;
le nynorsk (« néo-nor­vé­gien », héri­tier du landsmål (lit­té­ra­le­ment « langue des cam­pagnes » ou « langue natio­nale »), dont une variante moderne non offi­cielle décrite plus « pure » mais « radi­cale » est déri­vée, le høgnorsk (« haut nor­vé­gien » pro­non­cer « ‘heug-norsk ») plus proche du vieux nor­rois (et oppo­sée à la pre­mière réforme de 1917).

Il s’agit de deux dia­lectes fic­tifs, ou construits, l’un (le bokmål) étant plus proche des dia­lectes par­lés dans le sud-est (région d’Oslo), l’autre (le nynorsk) étant plus proche des dia­lectes par­lés sur la côte ouest (la « Nor­vège des fjords »). Ils sont uti­li­sés (à l’écrit uni­que­ment) plus ou moins en fonc­tion de cette proxi­mité. Le nor­vé­gien est régi par le Conseil de la langue nor­vé­gienne.

Quelques réfé­rences lit­té­raires et ciné­ma­to­gra­phiques

LA MORT EST UNE CARESSE

EDITH CALMAR (1950, noir et blanc)

Claus Wiese, Bjørg Riiser-Larsen, Ingolf Rogde, Gisle Straume, Einar Vaage.

Un film noir qui traite de la dif­fi­culté d’un drame rela­tion­nel de l’après-guerre. Sonja, une femme issue de la bour­geoi­sie, est mariée quand elle fait la connais­sance d’Erik, un gara­giste. Ils entament une rela­tion intime mais Erik, dénuée de scru­pules et inté­ressé, com­mence à se com­por­ter comme un gigolo.

JAKTEN (LA CHASSE)

ERIK LØCHEN (1959, noir et blanc)

Rolf Søder (Børj), Tor Stokke (Khnut), Bente Børsum (Guri).

Bjørn et Knut, deux amis proches, convoitent la même femme, la belle Guri depuis long­temps. Elle épouse Bjørn et Knut part vivre ailleurs pour l’ou­blier. Quelques années plus tard, Knut revient et un jour ils se trouvent réunis à l’oc­ca­sion d’une par­tie de chasse dans la steppe nor­vé­gienne. Les vieux démons se réveillent, le passé res­sur­git et se mêle au pré­sent, la ten­sion monte. Jalou­sie et mort se sont elles don­nées ren­dez-vous ?

IS SLOTTET (LE PALAIS DE GLACE)

PER BLOM (1987)

Adaptation du roman homonyme de Tarjei Vesaas (1963) – Line Storesund, Hild Nyeggen Martinsen, Merete Moen.

Deux amies de 11 ans, Siss et Unn, vivent un soir leur pre­mière expé­rience amou­reuse, un mélange de ten­dresse mutuelle et d’émo­tion. Le len­de­main, Unn ne pou­vant croi­ser le regard de Siss s’en­fuit et dis­pa­raît dans les plaines blanches qui se déroulent à l’in­fini. Sou­dain elle glisse et tombe dans une grotte de glace. Elle erre seule dans un éton­nant Palais de Glace au milieu d’un laby­rinthe de cris­tal étin­ce­lant. Siss ne reverra jamais son amie. Ce film traite avec sen­si­bi­lité, poé­sie et fée­rie des amours nubiles, du trouble de l’éveil des sens avec de mul­tiples allé­go­ries et sym­boles, et des ques­tions exis­ten­tielles liées à la reli­gion et à l’édu­ca­tion.

MUSIKK FOR BRYLLUP OG BEGRAVELSER
(MUSIQUE POUR NOCES ET FIANCAILLES)

UNNI STRAUME (2002)

(Prix du public au festival du film nordique de Rouen) – Bjørn Floberg, Lena Endre, Kristoffer Joner, Wenche Foss, Petronella Barker.

Sara s’est reti­rée dans une mai­son construite par son ex-mari l’ar­chi­tecte Strøm, une mai­son très moderne et aus­tère. Depuis la mort de sa fille unique, elle se console dans l’écri­ture et est deve­nue un auteur à suc­cès : « Le film d’Unni Straume uti­lise la sym­bo­lique de l’ar­chi­tec­ture avec brio pour décrire les rap­ports dif­fi­ciles de per­son­nages inhi­bés par leur édu­ca­tion et libé­rés par la musique »

AUTANT EN EMPORTE LA FEMME

PETER NAESS (2007)

Peter Stormare (Glenn), Thérèse Brunnander (Marianne 2), Sten Ljunggren (Oberst), Ingar Helge Gimle (Halfred), Louise Monot (Mirlinda), Trond Fausa Aurvag (Ham)

Un homme ren­contre une femme qui veut tout chan­ger dans sa vie. Il ne com­prend pas ce qui lui arrive, et tente de gérer cette rela­tion. Soit il décide de mettre l’im­por­tune à la porte, soit il essaie de s’adap­ter au cas et de tom­ber amou­reux. Per­dant de plus en plus pied, il va essayer d’ap­pli­quer les conseils de ses amis nageurs pour reprendre le contrôle de sa vie. Bien sûr, rien ne va fonc­tion­ner comme il le vou­drait. Elle a tou­jours une lon­gueur d’avance sur lui et elle va déci­der quand il est amou­reux de le quit­ter. Quand il est sur le point de l’ou­blier…elle revient…

FÅ MEG PÅ, FOR FAENE (TURN ME ON !)

JANNICKE SYSTAD JACOBSEN (2011)

(Prix du meilleur premier film européen FIFA 2011) – Helene Bergsholm (Alma), Beate støfring (Ingrid), Malin Bjørhovde (Sara), Matias Myren (Artur).

Alma, une ado­les­cente de 15 ans, vit avec sa mère et se mor­fond dans un petit vil­lage de Nor­vège perdu au cœur des fjords. En cachette elle retrouve ses copines pour boire des bières et elle fan­tasme sur le gui­ta­riste de la cho­rale du lycée. Adepte de la ligne télé­pho­nique rose, pour satis­faire ses besoins d’amour et de sexe, elle se laisse aller à des pul­sions. Mais elles lui font perdre la tête et les catas­trophes com­mencent ! Un sujet d’ac­tua­lité qui montre une des réa­li­tés dévas­ta­trices du monde vir­tuel.

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